Le soutien des donateurs, fondations et entreprises nous donne les moyens d’accomplir un travail reconnu et salué à l’impact colossal. Découvrez comment nous utilisons les dons pour faire bouger les lignes.
Contrairement à ce que laisse croire l’impact de nos actions et nos victoires, nous fonctionnons avec un budget très limité, que nous consacrons essentiellement à nos travaux de recherche et à nos campagnes de mobilisation citoyenne et de plaidoyer.
La matière grise étant notre principale ressource et garante de la qualité de nos actions, les salaires représentent le principal poste de dépenses.
BLOOM a pris le parti de limiter au maximum ses frais de marketing liés au développement des ressources financières. BLOOM recrute et fidélise ses donateurs uniquement via des campagnes d’e-mailing. Aucun courrier postal n’est envoyé à ses sympathisants (excepté le reçu fiscal en cas d’absence d’email).
Tous les ans, les comptes de BLOOM sont certifiés par le cabinet d’audit HLP Audit, basé à Nantes.
En région Normandie-Manche Est, trois projets d’arrêtés préfectoraux visent à autoriser par dérogation le chalutage dans la bande côtière des 1,5-3 milles pour le maquereau, la seiche, la sole et la plie. BLOOM a participé à la consultation publique pour s’opposer à ce projet qui viendrait menacer la vie de juvéniles et d’espèces fragiles dans les bandes côtières chalutées. BLOOM rappelle que des alternatives à plus faible impact que le chalut existent.
L’initiative citoyenne européenne « Stop Finning — Stop the Trade » collecte des signatures de citoyens européens depuis le 1er février 2020 afin de demander la fin du commerce d’ailerons de requins en Europe. Ce commerce repose sur la pratique inutile et immorale de « l’aileronnage » (finning en anglais), qui consiste à découper les nageoires d’un requin et à rejeter l’animal à la mer alors qu’il est encore souvent en vie.
BLOOM fait partie des ONG européennes qui ont lancé cette action afin de stopper ce commerce responsable de la mort d’entre 63 et 273 millions de requins chaque année.
Si vous en avez l’occasion, nous vous recommandons de visionner l’excellent documentaire « Les Requins de la Colère » de Jérôme Delafosse, sur le sujet.
Alors que le gouvernement français s’est positionné aux côtés de l’Espagne et de l’Italie en faveur de la réintroduction d’aides néfastes permettant d’augmenter la capacité de pêche dans le prochain budget européen alloué aux affaires maritimes et à la pêche (FEAMP 2021-2027), BLOOM adresse une lettre ouverte conjointement écrite avec la LPO et WWF France, afin de solliciter un rendez-vous urgent avec Didier Guillaume, le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation dans le but de revoir la position insoutenable de la France sur le prochain Fonds européen pour la pêche et les affaires maritimes (FEAMP).
Cette demande est restée sans réponse.
BLOOM et Foodwatch épinglent le kit pédagogique trompeur « Poissons, coquillages et crustacés », conçu par France Filière Pêche et distribué à des élèves de CM1 et CM2. Les deux associations demandent son retrait des classes où il a été envoyé, ou, à défaut, qu’un complément d’information soit envoyé par le Ministère de l’Éducation afin de transformer ce kit de désinformation en véritable kit pédagogique. Découvrez en quoi le contenu de ce kit désinforme nos enfants et a suscité notre indignation.
Bien que les Pays-Bas aient réduit leur nombre de licences pour pratiquer la pêche électrique de 84 à 22 ces derniers mois, ce nombre reste toujours en infraction au regard de la loi car seules 15 licences leur sont autorisées jusqu’en juin 2021. Dans une lettre adressée à Virginijus Sinkevičius, le Commissaire européen à l’Environnement, l’Océan et la Pêche, nous exigeons que la Commission européenne ouvre une procédure d’infraction formelle contre les Pays-Bas.
BLOOM a répondu le 11 mars 2020 à une consultation publique concernant un projet d’arrêté qui détermine les conditions d’exercice de la pêche de loisir au thon rouge pour l’année 2020. BLOOM est favorable à une meilleure répartition des quotas et à un meilleur encadrement de la pêche au thon rouge de plaisance.
Dans le cadre de la crise COVID-19, nous avons lancé aux côtés de 385 petits pêcheurs côtiers, chefs étoilés, mareyeurs, scientifiques, poissonniers, élus locaux et nationaux, eurodéputés, associations et figures publiques un appel citoyen pour demander au gouvernement français de :
1 – prioriser les aides afin d’éviter une faillite de la petite pêche côtière. L’argent public ne peut en aucun cas continuer à financer la destruction du bien commun à travers des aides dictées et captées par les armements industriels ;
2 – inclure dans toutes les discussions sur les aides au secteur de la pêche des associations de petits pêcheurs côtiers, des prud’homies (communautés de patrons pêcheurs qui exercent une pluralité de pouvoirs, dans le sud de la France), des ONG environnementales et des scientifiques afin d’assurer une représentation équitable. A l’heure actuelle, le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins, verrouillé par la pêche industrielle, est l’unique interlocuteur du gouvernement.
Vous avez été 19 404 citoyens à soutenir notre appel, mille mercis !
Dans une étude inédite publiée dans la revue scientifique internationale « PLOS ONE », BLOOM et ses coauteurs des universités de New York (Etats-Unis) et de Dalhousie (Canada) révèlent que le MSC, leader mondial des labels soi-disant durables des produits de la mer, est en fait aux antipodes de sa mission d’origine, la préservation de l’océan.
Le label MSC est devenu une barrière à la pêche durable et cache sa réalité aux consommateurs : alors que la grande pêche industrielle à fort impact représente 83% des volumes certifiés MSC, elle ne représente que 32% de son iconographie. À l’inverse, la petite pêche à faible impact ne représente que 7% des volumes certifiés mais 47% des illustrations. Près de 6,5 fois plus que la réalité !
Pour mieux consommer, n’hésitez pas à lire nos recommandations.
Dans le cadre de la crise COVID-19, le gouvernement français a décidé de n’inclure aucun critère environnemental ni social dans l’attribution des aides au secteur de la pêche dans un arrêté publié le 2 mai 2020, malgré notre appel citoyen lancé en avril dernier. Nous avons lancé une plateforme permettant l’interpellation d’Emmanuel Macron, Didier Guillaume, Edouard Philippe, Elisabeth Borne et Muriel Pénicaud pour exiger :
– le retrait de l’arrêté du 2 mai ;
– un nouvel arrêté incluant des critères sociaux et environnementaux pour l’attribution des aides publiques liées à la crise du COVID-19 ;
– une consultation équitable et digne de ce nom en incluant des associations de petits pêcheurs côtiers, des prud’homies, des ONG environnementales et des scientifiques.
Vous leur avez envoyé près de 40 000 emails afin de rétablir une aide juste et équitable pour les pêcheurs, un grand merci !
Retrouvez dans notre actualité la réaction du gouvernement à nos interpellations.
Alors que la surpêche est la première cause de destruction de l’océan, il y a un an, les eurodéputés de la Commission de la pêche votaient un plan massif de subventions à la modernisation de la flotte de pêche européenne. Malgré nos alertes répétées et le lobbying intense de notre petite équipe, le Parlement européen a suivi. Les Etats membres également. Seule la Commission européenne s’est positionnée contre la réintroduction de ces incitations financières conduisant à la surpêche, mais sa position s’affaiblit dangereusement.
Vendredi 12 juin, ces trois institutions se réunissaient à nouveau afin de finaliser une partie importante des négociations sur le soutien financier accordé à la pêche. En amont de la réunion, vous avez envoyé 1 354 899 emails aux décideurs européens pour leur demander de ne pas franchir nos lignes rouges. En vain. Face à ce désastre annoncé, BLOOM appelle la Commission européenne à prendre acte et à retirer sa proposition de règlement afin de redémarrer le processus sur des bases saines.
Alors que le Commissaire européen à l’Environnement, l’Océan et la Pêche, Virginijus Sinkevičius n’a pas répondu à notre dernier ultimatum lui demandant d’ouvrir une procédure d’infraction formelle contre les Pays-Bas (ils ont conservé 22 licences de pêche électrique au lieu des 15 autorisées jusqu’en juillet 2021), nous saisissons à nouveau la Médiatrice européenne afin qu’elle contraigne la Commission européenne à prendre des sanctions contre cet État membre rebelle.
Le 2 juillet, la Médiatrice européenne accuse réception de notre plainte, qu’elle estime recevable, et nous annonce le 14 juillet qu’elle a décidé d’ouvrir une enquête afin d’examiner le traitement par la Commission de nos deux plaintes pour infraction.
Les requins sont particulièrement prisés pour leurs ailerons et souvent pêchés illégalement (© S. Shea)
Le 29 juillet, BLOOM a contribué à une consultation publique sur la question de « l’aileronnage » de requins et appelle notamment le label MSC à exiger que les ailerons restent attachés aux corps des requins (Fins Naturally Attached ; FNA) dans toutes les pêcheries capturant des requins. En effet, alors que le label MSC est pour beaucoup « l’écolabel de référence »et qu’il a exclu cette pratique inutile et inhumaine de ses normes en 2011, cette interdiction reste mal appliquée dans les pêcheries certifiées MSC, y compris la plus grande pêcherie de thon au monde.
Le 5 août 2020, BLOOM, Blue Marine Foundation, SharkProject et le WWF ont publié une déclaration commune demandant une enquête complète et indépendante sur les décès et violations des droits de l’homme dans la zone de la Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC). Cette déclaration fait suite à la publication d’un rapport de l’ONG Human Rights at Sea en juillet, qui a mis en évidence des cas choquants de violations des droits de l’homme et de décès d’observateurs dans l’océan Pacifique.
Dans un nouveau rapport explosif, BLOOM pousse encore plus loin ses révélations sur la profondeur abyssale de la fraude néerlandaise dans le dossier de la pêche électrique. Grâce à l’analyse de données inédites auxquelles nous avons eu accès grâce à un lanceur d’alerte, nous avons réussi à déterminer que le nombre de navires néerlandais équipés en chaluts électriques était bien supérieur au nombre de dérogations officiellement accordées par les Pays-Bas. Nous avons également démontré que l’Allemagne — prétendument élève modèle — s’essayait elle aussi à la pêche illégale et que certains navires néerlandais, non contents d’être déjà en dehors du cadre légal, pêchaient dans des zones interdites. Face à l’effarante inaction de la Commission européenne dans ce dossier, BLOOM exige que des sanctions fermes soient prises contre les Pays-Bas et demande à la France ainsi qu’à la Belgique de saisir la Cour de justice de l’Union européenne.
Une autre banderole pour dire « Non aux chalutiers géants, fossoyeurs de la pêche artisanale » a été déployée d’abord devant le bar où s’est tenue la conférence de presse, puis devant les barrières et les policiers qui protégeaient l’accès au navire. Des citoyens scandaient « lapin », pour porter malheur à ce nouvel ogre des mers.
Le vendredi 25 septembre 2020, BLOOM s’est déplacée à Concarneau (Finistère) afin de rejoindre des pêcheurs et des ONG venus en nombre pour se mobiliser contre le Scombrus, le nouveau chalutier de 81 mètres de l’armement France Pélagique, pouvant pêcher et transformer jusqu’à 200 tonnes de poissons par jour.
Face à la protestation des pêcheurs et des ONG contre le baptême du Scombrus auquel plus de 200 convives assistaient, les autorités nous ont interdit de manifester et ont déployé un imposant dispositif de sécurité. BLOOM a demandé un accès aux documents chiffrant de manière précise les dépenses publiques engagées par l’État afin d’assurer la protection de ce navire sous capitaux néerlandais.
C’est l’un des principaux résultats d’une nouvelle étude coécrite par BLOOM et publiée dans la revue scientifique internationale Frontiers in Marine Science le 29 septembre 2020.
Notre campagne pour l’interdiction de la pêche électrique a démontré la profonde collusion existant entre l’industrie de la pêche néerlandaise et la Commission européenne : cette dernière continue de soutenir aveuglement les Pays-Bas face à leur fraude aux dérogations pour pratiquer la pêche électrique — fraude qui dure depuis maintenant 10 ans —, malgré nos deux plaintes formelles, deux saisines de la Médiatrice européenne et près de 60 000 emails envoyés par les citoyens. BLOOM a lancé lundi 12 octobre 2020, une campagne inédite #JePortePlainte permettant à tous les citoyennes et citoyens de porter plainte individuellement auprès de la Commission européenne afin d’exiger l’application de la loi et des sanctions contre le gouvernement néerlandais.
Plus puissante qu’une pétition, cette action inédite est une véritable démonstration de l’usage de la démocratie. BLOOM déplore le silence de la Commission européenne face aux 26 963 plaintes reçues.
BLOOM a participé à une consultation publique ouverte par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) afin de recueillir des avis et questions sur la répartition des aides publiques à la pêche dans le cadre du nouveau Fonds européen aux affaires maritimes, à la pêche et à l’aquaculture (FEAMPA 2021-2027).
Cette consultation publique à laquelle vous avez été près de 2300 à participer, est l’occasion de rappeler aux décideurs politiques que nos impôts ne doivent pas détruire l’océan, mais le protéger et soutenir la collecte de données et une pêche vertueuse.