21 juin 2012
BLOOM gagne contre Intermarché et fait interdire une publicité mensongère, clamant que la flotte d’Intermarché (la 1ère de France) pratique une « pêche responsable » bien que ce soit aussi la première flotte de chalutiers profonds en France. Pour en savoir plus
Etant donné le soutien indéfectible de la sphère politique au secteur de la pêche en raison d’échéances électorales régulières et la méconnaissance du public des pratiques de pêche profonde, BLOOM a mené une action au long cours de façon à perturber cet état de fait, confortable pour les industriels de la pêche mais déplorable pour le bien commun.
BLOOM a réussi à faire sortir la problématique des pêches profondes du no man’s land médiatique, public et politique.
Les actions de BLOOM ont mené à :
BLOOM a joué un rôle de leader tout au long de la durée de la consultation pour limiter ou neutraliser la portée de ce processus en :
Ces rendez-vous politiques ont permis d’identifier très clairement et de « faire sortir du bois » les ardents défenseurs de la pêche profonde (notamment Intermarché) ainsi que les « marchands de doute : les chercheurs mandatés pour retarder ou larver le processus de l’intérieur. Il a résulté de ce travail de longue haleine que le débat sur le chalutage profond a perdu son aura de tabou intouchable, instauré et maintenu jusqu’ici par des lobbies anciens. Ces négociations infructueuses ont également mis BLOOM sur la piste de l’investigation et ont permis de produire la contre-expertise nécessaire à la tenue d’un débat éclairé.
En mai 2011, BLOOM a ainsi rendu public une analyse exhaustive de la pêche profonde en France (cliquer ici) au cours d’une conférence de presse tenue avec Greenpeace et la FNH en présence de deux chercheurs anglais et américain ainsi que Matthew Gianni, expert auprès de la Deep Sea Conservation Coalition (cliquer ici pour lire le communiqué de presse).
L’analyse de BLOOM a révélé les pertes chroniques et colossales du secteur concerné (trois flottes dont Intermarché est le principal acteur) malgré des aides publiques substantielles.Ce rapport démontre l’incohérence des politiques de subvention publique qui créent une viabilité économique artificielle à un secteur incapable de survivre sans le tuteur de l’Etat et qui, pourtant, met en œuvre des pratiques de pêche aussi destructrices et peu « durables » que la pêche à la dynamite.
Le rapport de BLOOM a connu un grand retentissement médiatique (cliquer ici pour la revue de presse), il a également été diffusé largement aux négociateurs de l’ONU (cliquer ici pour la version résumée pour l’ONU) ainsi qu’aux instances européennes.