17 septembre 2020
Comme BLOOM s’échine à le démontrer depuis maintenant trois ans, le dossier pêche électrique est une suite sans fin de graves dysfonctionnements au cœur de nos institutions, corrompues par de trop présentes liaisons incestueuses avec les lobbies industriels. Face au mutisme de la Commission européenne malgré les nombreux éléments à charge que nous avons produits contre les Pays-Bas, nous lançons aujourd’hui 17 septembre 2020 une plateforme d’interpellation citoyenne afin d’exiger que des sanctions soient enfin prises à l’encontre de ce pays bandit. Dix années de fraude en toute impunité appellent à des sanctions exemplaires !
Pour rappel, nos plaintes successives ont contraint la Commission européenne à reconnaître par deux fois que les Pays-Bas étaient bel et bien en violation du droit européen. Mais par une interprétation absurde et dangereuse du règlement, elle a annoncé sa décision de permettre aux industriels néerlandais de conserver leurs licences illégales. C’est inacceptable ! Cette fraude a des conséquences environnementales graves, mais également des conséquences économiques et sociales pour de nombreux pêcheurs artisans tout le long du littoral du sud de la mer du Nord. La pêche électrique a mis à genou toute une flottille de pêcheurs artisans.
Par le biais de notre plateforme, nous demandons aux citoyens de faire entendre leur voix et d’exiger de la Commission qu’elle ne classe pas nos plaintes, d’autant plus que nous venons de révéler de nouveaux éléments démontrant le caractère encore plus illégal de la pêche électrique que ce que nous pensions jusqu’alors. Pour que justice soit faite, la Commission doit ouvrir une procédure d’infraction contre les Pays-Bas.
> Interpellez la Commission européenne
BLOOM a cependant peu d’espoir quant au changement de cap de la Commission européenne dans ce dossier. C’est pourquoi, le 2 septembre 2020, nous avons demandé au Gouvernement français d’introduire un recours en carence de la France contre la Commission européenne, devant la Cour de justice de l’Union européenne, afin de forcer la main de la Commission. Sans surprise, nous n’avons pour le moment reçu aucune réponse, mais la pression citoyenne peut changer la donne, comme nos succès passés l’ont prouvé.
Le temps est venu de mettre fin à l’impunité des Pays-Bas. Votre mobilisation nous permet de gagner nos combats. Nous comptons sur vous pour interpeller la Commission européenne et le Gouvernement français, mais aussi pour relayer notre plateforme.