Passionnée par la science, Laetitia Bisiaux rêve de devenir astrophysicienne dès la classe de 4ème. Après 3 ans de classe préparatoire, son cœur balance finalement pour la chimie et le monde de l’infiniment petit. Elle intègre l’Ecole normale supérieure de Lyon dans le but de devenir chercheur.

En 2012, une fois son Master en poche, et peu convaincue que la recherche en laboratoire lui corresponde, elle décide de faire une pause voyage en Asie pour découvrir d’autres horizons. Elle prend conscience d’une réalité préoccupante : la déforestation. La révolte laisse place à l’action lorsqu’elle fait une rencontre en Thaïlande qui changera son destin : une association qui réhabilite des gibbons sauvés du trafic pour le tourisme. Elle décide de s’y impliquer pendant un an en tant que bénévole. Elle nourrit dès lors l’ambition de pouvoir faire de la défense de la nature un métier. Elle tente de créer un projet en Thaïlande qu’elle nomme ACT pour Active Conservation Travel qui est la fusion de ses expériences de voyage et de bénévolat, pour offrir la possibilité aux touristes d’avoir un impact positif sur l’environnement tout en impliquant la population locale. Malheureusement, dans ce pays où règne la corruption, elle est contrainte d’abandonner son projet.

De retour en France, Laetitia décide de reprendre ses études pour compléter ses compétences. Pendant son Mastère spécialisé Forêt Nature et Société à AgroParisTech, une intervention hors-norme va totalement bouleverser son avenir professionnel. Claire Nouvian parle de son combat pour la préservation de l’océan et de sa campagne pour l’interdiction du chalutage en eaux profondes. C’est le coup de cœur immédiat. Laetitia veut apprendre comment changer les lignes. Elle postule chez BLOOM pour son stage de fin d’année. Le sujet qui lui est proposé n’est autre que la pêche électrique. Pendant plusieurs mois, Laetitia s’immerge dans son sujet et réunit les arguments qui permettront de mener une campagne victorieuse.

Suite à la campagne, Laetitia est embauchée en tant que salariée. Depuis mai 2019, elle travaille également sur un projet qui cherche à diagnostiquer les difficultés rencontrées par les petits pêcheurs et part à leur rencontre dans les ports de France.