BLOOM n’entend pas laisser l’industrie agir impunément en trompant le consommateur. Retrouvez ici nos principales évaluations et enquêtes classées par thème.
BLOOM a démontré que la grande pêche industrielle à fort impact représente 83% des volumes certifiés MSC entre 2009 et 2017 mais seulement 32% de ses illustrations photographiques sur la même période. Au contraire, la petite pêche à faible impact ne représente que 7% des volumes certifiés entre 2009 et 2017 mais 47% des illustrations.
Le MSC est devenu une barrière à la transformation du secteur de la pêche. En instrumentalisant les petits pêcheurs côtiers dans sa communication, le MSC fait le greenwashing de la pêche industrielle et lui facilite, voire lui maintient, l’accès aux marchés au moment même où croît la défiance vis-à-vis des méthodes de production industrielle.
BLOOM a évalué la politique générale d’achats de poissons des six principaux groupes de distribution alimentaire ainsi que leur approvisionnement spécifique en poissons profonds, issus de pêches particulièrement destructrices et non durables.
L’analyse des comptes réalisée par l’Association BLOOM est la clef de voûte de la campagne contre le chalutage profond. Elle révèle une situation en tous points contradictoire aux dires de la flotte des Mousquetaires : les deux principales flottes pratiquant la pêche au chalut de fond à plus de 1500 mètres dans l’Atlantique Nord-Est, malgré des subventions publiques substantielles, opèrent à perte de façon chronique et n’est absolument pas viable économiquement. En effet, en dépit de près de 10 millions d’euros de subventions perçues entre 2002 et 2011 et 20 millions d’euros injectés par le groupe Intermarché, la Scapêche a accumulé plus de 19 millions d’euros de pertes courantes.
Cette étude analyse la filière d’approvisionnement en poisson de la restauration scolaire et montre que les écoliers français sont, malgré eux, complices de la surpêche, de l’extinction d’espèces et de la destruction de l’environnement marin. En effet, jusqu’à 90% des communes servaient dans les cantines du poisson profond comprenant des espèces en danger d’extinction.
Le rapport complet et la synthèse
En mars 2015, BLOOM a analysé 72 crèmes pour la peau comportant la mention « squalane » sur leur étiquette. Cette mention ne précise pas si cette substance hydratante couramment utilisée en cosmétique est d’origine animale (huile de foie de requin) ou végétale (olive ou canne à sucre). Les résultats sont formels pour 62 de ces crèmes : une sur cinq contient du squalane de requin !
La traçabilité de la filière poisson est étudiée dans cette enquête inédite en France sur le fraude à l’étiquetage de poissons. Réalisée en partenariat avec l’ONG Oceana, des chercheurs de l’INSERM et du Muséum National d’Histoire naturelle ainsi que le magazine Terra Eco, cette étude utilise des tests d’ADN sur près de 400 échantillons récoltés pendant un an en grandes surfaces, dans les poissonneries, les restaurants, dans les plats préparés et les produits surgelés pour passer au crible la traçabilité de la filière poisson en France. Les résultats montrent que la substitution d’espèces en France est rare, avec un taux qui se situe à 3,5%. La fraude est en revanche très élevée en ce qui concerne le thon rouge.
Fraude à l’étiquetage sur le poisson : la France bonne élève de l’Europe