25 novembre 2013
Après le succès phénoménal de la BD de Pénélope Bagieu sur la pêche profonde (près de 600 000 signataires de la pétition de BLOOM), les lobbies ont contre-attaqué en diffusant des informations fausses et non justifiées, sans références ou sources permettant d’en vérifier le sérieux ou la légitimité. Les informations démentent évidemment les faits scientifiques parfaitement robustes que contient la BD de Pénélope Bagieu et tentent en même temps de dénigrer BLOOM. Nous assistons à une entreprise structurée de désinformation et de décrédibilisation visant à faire naître une fausse controverse ainsi que le doute sur la véracité des faits avancés par BLOOM.
Une consigne aux journalistes : exigez des sources et vérifiez-les car il n’existe AUCUNE controverse scientifique. Tout ce que BLOOM affirme est fondé non pas sur une publication scientifique mais sur des dizaines de publications qui ne sont contredites par AUCUNE étude ou publication. Il n’existe pas, dans la communauté scientifique, de débat sur ce sujet ! La pêche profonde au chalut a été appelée par les chercheurs « la méthode de pêche la plus destructrice de l’Histoire », c’est un cas d’une telle clarté scientifique que plus de 300 chercheurs internationaux sont justement sortis de leur réserve pour soutenir la proposition de l’interdire.
Les chercheurs peuvent avoir des points de vue personnels différents mais en ce qui concerne les données objectives et publiées, pas de désaccord possible : 70 publications scientifiques démontrent la nocivité du chalut de fond en profondeur et pas un seul article tend à prouver que cette méthode de pêche a des impacts écologiques acceptables. 32 publications scientifiques internationales décrivent la non durabilité des pêches profondes. La pêche profonde au chalut n’est pas durable et n’est pas près de l’être.
Quelle légitimité scientifique du côté des industriels alors ? Leur sort tient à un fil bien fragile : un « dossier d’actualité » posté sur le site de l’Ifremer, sans signatures, sans références, qui ne cherche même pas à présenter une étude contradictoire puisqu’il n’en existe pas. Ce papier de position politique est devenu depuis juillet 2012 l’alibi officiel, le seul, des lobbies industriels et de leurs alliés politiques qui le brandissent comme seule et maigre justification scientifique.
Halte à cette imposture ! Stop à l’hémorragie qui consiste à créer de toutes pièces une controverse qui n’existe pas et qui sidère les observateurs scientifiques étrangers tant elle est infondée. Faire valoir le point de vue du secteur de la pêche industrielle, oui, reprendre des arguments faux, non étayés, non référencés et sans la moindre justification scientifique, non.
BLOOM est en train de répondre point par point aux mythes que les pêcheurs industriels aimeraient voir se diffuser dans l’esprit des Français par le biais des médias, notamment la fausse menace que cette interdiction d’une méthode de pêche ferait peser sur l’emploi, alors qu’ils utilisent des chiffres fantastiques dont la méthodologie utilisée pour les obtenir est « confidentielle » (voir la réponse du cabinet PwC à la demande de BLOOM pour comprendre les chiffres sidérants produits).
Lisez notre réponse et jugez vous-même de notre sérieux. Alors que chaque page du site de BLOOM regorge de références jusqu’à en être indigeste, le principal lobby qui diffuse les contre-vérités sur la pêche profonde (l’association BLUE FISH) ne possède même pas de site internet.
« Absence de transparence et agitation de chiffres sortis d’un chapeau de magicien, la poignée d’individus qui sont à la manœuvre depuis plusieurs années pour nous faire avaler que le chalutage profond a toutes les vertus : durabilité, impact environnemental réduit et performance économique, sont comme dans la fable : un roi nu, dépourvu de légitimité, qui se retrouve pointé du doigt par près de 600 000 Français aujourd’hui. L’imposture explose enfin au grand jour et je suis curieuse de voir quels chercheurs vont encore oser leur accorder leur soutien alors qu’ils ne disposent pas d’une seule ligne publiée pour justifier leur position… » s’interroge Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM.
Demain l’Assemblée nationale organise une table ronde ouverte aux journalistes sur la pêche profonde. L’association de lobbying pour la défense de la pêche profonde, Blue Fish, sera présente ainsi que BLOOM, Greenpeace, des chercheurs du Muséum d’Histoire naturelle et de l’IRD et la Direction des Pêches du Ministère. BLOOM encourage vivement les journalistes à venir poser leurs questions et se forger une opinion sur cette question car il est très rare que les lobbies acceptent une confrontation de points de vue.
Pour lire la réponse de BLOOM qui met fin à la tentative de création de controverse.
Télécharger le communiqué de presse ici : Pas de controverse sur la pêche profonde 25 nov 2013
27 novembre 2013 | L’Express
Le chalutage en eaux profondes est-il dangereux?