24 mai 2019
Les élections européennes approchent à grands pas. Le scrutin du 26 mai prochain représente un enjeu capital pour l’avenir des écosystèmes marins et des activités qui en dépendent, dont la pêche. En effet, la gestion de la pêche est quasi-totalement intégrée au niveau européen, les États membres appliquant les directives et règlements européens. Ainsi, le rôle des eurodéputés est très important dans la poursuite de la protection des écosystèmes marins et de la pêche artisanale. Comme à chaque élection européenne, BLOOM est donc mobilisée afin d’informer les citoyens et les élus politiques de tous bords. Pour vous aider à faire le bilan de la précédente mandature européenne (2014-2019), BLOOM a notamment mis en place une plateforme de notation de nos eurodéputés en fonction de leurs votes en matière de protection de l’océan. Vous pouvez retrouvez cet outil en suivant le lien ci-dessous.
Explorez notre plateforme sur le bilan des eurodéputés
Dans l’ultime ligne droite avant cette échéance électorale, nous demandons à chacune des têtes de liste de s’engager sur 12 points qui constituent pour BLOOM le cadre indispensable à la protection et gestion durable de l’océan. Vous pouvez trouver ci-dessous nos demandes aux futurs élus du Parlement européen.
– Manon Aubry pour « La France insoumise »
– Dominique Bourg pour « Urgence écologie »
– Sophie Caillaud pour « Allons enfants »
– Thérèse Delfel pour « Décroissance 2019 »
– Pierre Dieumegard pour « Espéranto – langue commune équitable pour l’Europe »
– Yves Gernigon pour « Pour une Europe qui défend ses citoyens – Parti Fédéraliste Européen »
– Raphaël Glucksmann pour « Envie d’Europe »
– Benoît Hamon pour « Printemps européen »
– Yannick Jadot pour « Europe écologie »
– Florie Marie de la liste « Parti Pirate »
Engagements en faveur des écosystèmes marins et d’une pêche durable
L’Union européenne est le premier espace maritime mondial et une puissance de pêche de premier plan. Elle a de ce fait une responsabilité particulière et doit faire preuve d’exemplarité dans la protection et l’exploitation des ressources marines. Alors que 41% et 87% des stocks de poissons sont encore surexploités respectivement en Atlantique Nord-Est et en Méditerranée, que la moitié des emplois a été perdue dans le secteur de la pêche depuis 30 ans et que la compétition déloyale de nombreuses pêcheries industrielles menace la survie des pêcheurs artisans, la nouvelle mandature européenne va devoir faire des choix décisifs pour l’avenir de nos écosystèmes marins et des activités qui en dépendent.
En 2017, 15 000 scientifiques nous ont mis en garde quant à notre trajectoire de collision avec le monde naturel. Le changement climatique, le dépérissement de la vie marine, les zones mortes de l’océan, la pollution et la destruction de la biodiversité faisaient partie des dangers identifiés. Face à ce péril, nous n’avons que peu de temps pour repenser en profondeur nos modèles de production et de consommation. Le Parlement européen va devoir relever ce défi essentiel pour s’assurer que l’Europe demeure un continent habitable encourageant la protection des habitats naturels, de la biodiversité et des bénéfices sociaux-économiques associés.
En tant que député.e européen.ne, j’exigerai la mise en œuvre effective des engagements communautaires et internationaux de l’Union européenne. En particulier, je défendrai la préservation et la restauration des écosystèmes marins, le rétablissement des populations d’animaux marins et leur exploitation durable, la mise en place d’une gestion écosystémique des pêches, l’élimination des subventions nocives qui encouragent la surcapacité et la surpêche, ainsi que la fin des pratiques de pêche destructrices.